Déjà, à l’époque des tavernes et des auberges, les femmes jouaient un rôle mais rarement celui de maîtresses des lieux. Elles étaient souvent reléguées aux tâches dites “domestiques” : cuisine, nettoyage, service. Ces espaces, empreints de convivialité mais aussi de débats politiques et de beuveries bruyantes, étaient alors considérés comme des bastions masculins peu adaptés à la présence féminine. Les rares femmes qui osaient franchir cette barrière se heurtaient à une hostilité sociale et à un manque criant de reconnaissance.